Rions un peu des prédictions de 2024. Passons à celles de 2025.

26 janvier 2025
Le 12 janvier 2025

Bonjour cher client, chère cliente,

Rions un peu des prédictions de 2024

Commençons par rire de quelques prédictions faires par des spécialistes en fin 2023 au sujet de l’année 2024. Loin de nous l’idée de se moquer d’eux. Eux ont osé le faire. Mon but est de vous faire sourire. Et aussi de vous faire réaliser que personne ne connaît l’avenir.

Si même les plus grands experts en finance échouent à prédire de façon durable la trajectoire des marchés financiers, nos chances d’y arriver sont de zéro.

Voici quelques exemples tirés d’un article de Nicolas Bérubé paru dans La Presse du 29 décembre dernier.

1.- « Les hausses de taux d’intérêt sont toujours suivies par un ralentissement économique ou une récession. L’atterrissage en douceur, ça n’a jamais existé. »
Martin Lefebvre, stratège et chef des placements de Banque Nationale Investissements, La Presse, 17 octobre 2023
Réalité : Si on avait reçu un dollar chaque fois qu’un économiste a prédit une récession ces dernières années, on serait plus riche qu’Elon Musk aujourd’hui. Bon, peut-être pas. Mais une chose est claire : il n’y a pas eu de récession en 2024. Ni au Canada ni aux États-Unis.

2.- « Nos algorithmes nous disent que la volatilité va demeurer assez élevée au cours des prochains mois. C’est caractéristique d’un environnement de contraction économique. […] On s’attend à des pertes sur un horizon plus prolongé. »
Alexandre Hocquard, vice-président, Fiera Capital, Les Affaires, 1er décembre 2023

Réalité : Les algorithmes ont besoin d’une mise à jour. La volatilité boursière a été sous la moyenne en 2024. Les marchés ont été en mode haussier pratiquement toute l’année. Le S&P 500 a clôturé à un niveau record 57 fois cette année en date du 13 décembre, l’une de ses meilleures performances des dernières décennies.

3.- « Selon les résultats d’un sondage réalisé par Reuters, la prévision médiane de 23 gestionnaires de portefeuille et stratèges canadiens était que l’indice composé S&P/TSX progresserait de 2,5 % en 2024. »
Reuters, 21 février 2024

Réalité : La S&P/TSX, l’indice phare de la Bourse de Toronto, a progressé de 24 % en 2024. Une croissance neuf fois supérieure au consensus des experts sondés par Reuters.

Passons maintenant aux prédictions de 2025

La Banque de développement du Canada (BdC) prévoit :

  • Croissance du P.I.B. du Canada de 1,5%
  • Taux d’intérêt de la Banque du Canada fin 2025 sera de 2,5%
  • Croissance de la population sera de -0,2%

Les dépenses de consommation et le rebond de l’investissement résidentiel seront au cœur de l’expansion du PIB en 2025 dans un contexte où la baisse des taux se fera progressivement sentir dans l’ensemble de l’économie. La croissance s’accélérera partout au pays.
La réduction des objectifs d’immigration est un autre facteur qui aura une incidence sur la croissance en 2025. Le gouvernement a annoncé une baisse du nombre de nouvelles personnes ayant la résidence permanente ou temporaire au cours des deux prochaines années. Cette décision entraînera une diminution de la population de 0,2 % en 2025, puis en 2026.
L’incertitude quant aux politiques de Donald Trump ralentira les investissements. Le plus gros nuage qui plane sur l’économie canadienne en 2025 est l’incidence incertaine de la nouvelle administration Trump.
Prévisions de croissance du PIB selon différents scénarios de tarifs douaniers (%)


La Banque mondiale prévoit que : la croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % cette année. Compte tenu de la persistance des pressions inflationnistes, les banques centrales restent probablement prudentes quant à l’assouplissement de leur politique monétaire. Par conséquent, les taux directeurs devraient être nettement plus élevés qu’avant la pandémie. La croissance mondiale devrait rester terne sur la période de prévision, à près d’un demi-point de pourcentage en dessous de sa moyenne de 2010‑2019. La dette élevée et les coûts de service de la dette accrus soulignent la nécessité pour les décideurs politiques des économies émergentes et en développement de concilier des besoins d’investissement considérables avec la viabilité budgétaire. Pour soutenir la croissance à long terme, il est essentiel de prendre des mesures visant à stimuler la croissance de la productivité, améliorer l’efficacité des investissements publics, développer le capital humain et combler les écarts entre hommes et femmes sur le marché du travail.

Perspectives pour les États-Unis, selon Jocelyn Paquet de la Banque Nationale.
Les dernières données publiées aux États-Unis laissent penser que l’économie terminera l’année sur une bonne note. Comme c’est le cas depuis un certain temps, la vigueur actuelle reflète une solide croissance des dépenses de consommation qui tient non seulement à la résilience du marché du travail, mais aussi à l’augmentation constante de la valeur nette des ménages.

Dans ce contexte, nous avons décidé de revoir sensiblement à la hausse notre prévision de croissance pour 2025, à 2.1%. Le PIB devrait ensuite croître de 1.7% en 2026.

Perspectives pour le Québec telles que préparées par Luc Godbout de l’université de Sherbrooke.
En 2023, la croissance du PIB réel a été moins forte au Québec qu’au Canada et qu’aux États-Unis. La croissance du PIB réel reste généralement plus faible au Québec comparativement à ses voisins.

Rappelons que le PIB réel est corrigé pour tenir compte de l’inflation.


Sources : l’argent et le bonheur, Nicolas Bérubé, La Presse, 29 décembre 2024; perspectives économiques canadiennes pour 2025, BDC, 16 décembre 2024; perspectives économiques mondiales, Banque mondiale, juin 2024; Jocelyn Paquet, Banque Nationale du Canada, décembre 2024; regard sur le Point sur la situation économique et financière 2024 du Québec, Luc Godbout, Université de Sherbrooke, 22 novembre 2024.

Dates importantes

Enfin, nous vous rappelons que s’amorce le sprint final pour cotiser à votre REER pour l’année d’imposition 2024. Voici un court résumé des règles pour ce régime :
La date limite pour cotiser est le 3 mars 2024.
Le montant maximal des cotisations permises pour l’année d’imposition 2024 doit correspondre à 18 % de vos revenus gagnés, jusqu’à concurrence de 32 490 $. Vous pouvez ajouter à ce montant vos cotisations antérieures inutilisées.
Les cotisations maximales seront différentes si vous avez un fonds de pension.
Votre remboursement d’impôt se fera en fonction de votre revenu annuel.

Vous pouvez aussi cotiser à un CELI jusqu’à concurrence de vos droits de cotisation inutilisés. Le montant représentant les droits de cotisation inutilisés peut être reporté aux années futures. Le montant total des retraits d’un CELI effectués au cours d’une année civile est ajouté aux droits de cotisation à un CELI de l’année civile suivante. Vous pourrez accéder à cette information en allant sur le site de l’Agence du Revenu Canada, section Mon Dossier.

Règles de base pour un CELI :
Votre droit de cotisation total depuis 2009 est de 102 000 $ (selon certaines conditions)
Votre droit annuel de 2025 est de 7000 $
Les dépôts dans votre CELI ne sont pas déductibles

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

Éric Ste-Marie, Président

Services financiers SFSM Inc.

L’effet Trump sur vos portefeuilles

18 novembre 2024

Le 12 novembre 2024

Bonjour cher client, chère cliente,

L’effet Trump sur vos portefeuilles
Les marchés ont horreur de l’instabilité! Celle causée par une campagne électorale désordonnée a contribué à maintenir les marchés à un bas niveau malgré la chute de l’inflation et la reprise économique.
Des évènements comme les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient ont aussi cet effet sur les bourses. L’anticipation des résultats financiers des grandes entreprises, les réunions de l’OPEP qui influencent le prix du brut contribuent à la volatilité des marchés.
L’élection présidentielle met fin à cette période d’instabilité aux États-Unis, d’où la hausse phénoménale des marchés au lendemain de l’élection de Donald Trump.
Si madame Harris avait été élue, on aurait enregistré une importante hausse des marchés, tout comme on l’a observée après l’élection de M. Trump. Cette hausse aurait peut-être été moins importante en raison des perturbations annoncées par Trump s’il n’avait pas été élu.
La victoire de M. Trump est sans équivoque et n’engendra pas de contestation. Donc pas d’instabilité.

Regardons cela de plus proche
Dans un article paru le 7 novembre dernier dans le journal Investment Executive, Jack Manley de J.P. Morgan affirmait :
Rouge ou bleue, l’économie américaine se développerait. Sous Obama, le S&P 500 a crû de 16% par année, tout près de 16% sous Trump et 15% sous Biden. Et ce, pendant que l’économie se développait au rythme de 2% à 2,5%.
L’histoire nous apprend que, si vous êtes un investisseur à long terme, toutes ces choses ne deviendront que du bruit.

Dans son édition du 6 novembre, le journal Les Affaires titrait : Des gens d’affaires s’inquiètent de l’effet Trump sur l’économie canadienne
Son discours fait craindre pour le secteur manufacturier canadien. Si Trump met en place ses tarifs de 10%, cela pourrait entraîner des coûts économiques de 30 milliards de dollars par année. D’un autre côté, les Américains ne peuvent, à eux seuls, suffire à la demande d’énergie des états du Nord-Est et, comme le mentionnait madame Candice Laing, la directrice générale de la Chambre de commerce du Canada, « avec 3,6 milliards de dollars d’échanges commerciaux chaque jour, le Canada et les États-Unis sont les partenaires internationaux les plus étroits l’un pour l’autre. La circulation fluide et efficace des biens et des personnes à travers notre frontière (…) demeure essentielle pour les économies des deux pays ».

La Presse du 6 novembre présentait un interview avec M. Clément Gignac, sénateur et économiste.
Pour Clément Gignac, l’élection de Trump pourrait être l’électrochoc qui pousserait le gouvernement canadien à complètement revoir sa politique économique.
« Je pense que le Canada, depuis les quelques dernières années, a une stratégie de redistribution de richesse et non pas de création de richesse», résume-t-il.
« Avec un PIB par habitant qui recule et une croissance démographique négative en vue, le pays devra à son avis changer de stratégie. »
Pour lire cet excellent article,   CLIQUEZ ICI

Attention!
Il est crucial de se rappeler que le rôle principal d’un conseiller financier est de gérer et de préserver la croissance de votre patrimoine. L’arrivée de Donald Trump au pouvoir pourrait entraîner des ajustements ou un rééquilibrage de vos placements. Nous nous engageons à veiller au grain.

L’entreprise Investissements Russell a récemment publié une étude révélant que la contribution d’un conseiller à la croissance de votre patrimoine est de 3,2%.
Cet avantage découle de sa capacité à ajuster vos portefeuilles lorsque cela est nécessaire. Seriez-vous capable de le faire vous-même?

Conclusions
L’arrivée d’un personnage comme Donald Trump pourrait perturber l’ordre mondial. À moins de crises comme l’éclatement de la bulle technologique ou celui des « subprime », les bourses vont continuer de croître. Notre rôle consiste toujours à insérer vos portefeuilles dans ces mouvements de croissance.
« Au cours des 20 dernières années, les politiciens américains n’ont eu que peu d’impact sur les marchés boursiers. »

Éric Ste-Marie, Président

Services financiers SFSM Inc.

Petite réflexion sur les taux d’intérêt

9 octobre 2024

Le 2 octobre 2024

Bonjour cher client, chère cliente,

Petite réflexion sur les baisses successives des taux d’intérêt

En ce dimanche matin, nous vous proposons une réflexion sur un sujet qui sera influencé par la baisse des taux d’intérêt : l’investissement boursier.

Hausse des indices boursiers
Lorsqu’il y a baisse des taux directeurs, on observe généralement une augmentation des indices boursiers.
Comme on annonce plusieurs baisses successives au cours des 12 prochains mois, vous vous posez probablement la question : « Quand devrais-je investir? Après la première, attendre la seconde ? »

Si vous vous posez cette question, vous tentez de synchroniser le marché (market timing).
Je vous rappelle notre aversion pour cette approche.

C’est en passant du temps sur le marché, et non en tentant de l’anticiper que vous vous enrichirez.

Avantage n°1 : Vous adoptez une bonne discipline d’épargne
Vous êtes du genre à dilapider ce qui reste sur votre compte bancaire à la fin du mois?
Avantage n°2 : Vous évitez d’investir au plus haut
En versant toujours la même somme, vous achetez davantage d’unités de compte lorsque les marchés sont bas et moins d’unités de compte lorsque les marchés sont hauts, ce qui améliore d’autant votre prix d’achat moyen. Redoutablement efficace.
Avantage n°3 : Vous vous protégez de vos travers d’investisseur
Même si vous êtes discipliné et réussissez à économiser chaque mois, l’affaire n’est pas nécessairement dans le sac. Vous pourriez être tenté de jouer au trader, c’est-à-dire d’anticiper le marché. Nous sommes tous des humains avec nos émotions.

L’investissement systématique est une excellente façon de mettre en place une discipline d’investissement, mais il élimine également l’incertitude liée au choix du moment pour ce faire. En effet, étant donné que les achats sont étalés sur de nombreux cycles du marché, les investisseurs n’ont pas à craindre d’investir au mauvais moment.

Une fois un plan d’épargne systématique en place, fini les excuses et les oublis!
Voici un tableau illustrant les résultats d’une épargne systématique avec un rendement effectif de 3,75%

Nous vous rappelons que notre rôle consiste à vous aider à décider d’une stratégie d’investissement avec un horizon déterminé.

De là, vous n’avez qu’à nous laisser travailler pour vous. Pas nécessaire de consulter vos placements tous les jours, la volatilité des marchés vous empêchera peut-être de dormir.

Nous on dort très bien! Convaincus de la valeur des principes qui guident nos actions. Demeurez investi et contribuez régulièrement.

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

Une baisse de 0,25% du taux directeur, ça change quoi ?

23 juin 2024

Le 19 juin 2024

Bonjour cher client, chère cliente,

Baisse du taux directeur

Le 5 juin dernier, la Banque du Canada baissait son taux directeur de 0,25% ou de 25 points de base dans le jargon des économistes. Cette première baisse depuis mars 2020 en laisse-t-elle augurer une autre pour juillet?

Ça change quoi pour vous?
Les grandes banques canadiennes emboîtèrent rapidement le pas et baissèrent leurs taux hypothécaires d’autant. Avaient-elles le choix ?
Supposons que vous aviez une hypothèque de 600 000$ à un taux variable de 6%, amorti sur 25 ans. La baisse du taux représenterait une économie de 88$ par mois. Si la Banque du Canada avait baissé son taux de 1%, l’économie aurait été de 349$ par mois.
Cette baisse peu significative insuffle toutefois un vent de répit sur toute l’économie canadienne.

Pourquoi une baisse le 5 juin?
L’industrie et les consommateurs avaient besoin d’un répit, on en convient. Parlons de la conjoncture économique qui a incité la Banque à faire cette baisse.
« Profitons un peu du moment » disait mercredi dernier, le Gouverneur de la Banque du Canada, M. Tiff Macklem.
Sachant que la moitié des propriétaires au Canada doivent renouveler leur hypothèque au cours des 18 prochains mois, cette première baisse est franchement la bienvenue, et les prochaines le seront encore davantage.
Conjoncture économique. Le taux d’inflation se chiffrait à 2,7% (l’inflation hors logement se chiffrait à 1,2%) en avril, le taux de chômage a atteint 6,1% et la croissance économique au premier trimestre a été inférieure aux prévisions des économistes. Ces trois faits dictaient une baisse du taux directeur.

Que nous réservent les prochains mois ?
Le Gouverneur de la Banque du Canada a été clair en affirmant que cette première baisse ouvre la porte à d’autres. « Il est raisonnable de s’attendre à d’autres baisses du taux directeur. Toutefois, nous prenons nos décisions en matière de taux une à la fois, » a-t-il souligné.
L’économiste et sénateur canadien, M. Clément Gignac affirmait suite à cette baisse : « Si on prend le PIB par habitant, on est déjà comme en récession, alors, ce que j’aime, c’est que la Banque affirme qu’il y en aura d’autres. On peut penser qu’on ira en sauts de mouton. »
« Une baisse cumulative de 50 points de base donnera une chance à la Banque du Canada de mieux mesurer l’impact de ses actions sur l’inflation, sur le marché de l’emploi et sur l’immobilier, » croit d’ailleurs M. Gignac.

Baisse de taux et dollar canadien
Le dollar canadien a bien réagi face à la devise américaine. Il pourrait en être autrement si notre politique monétaire s’éloigne de celle de Washington. La Banque du Canada devra surveiller de proche les agissements de la FED et s’adapter en conséquence.

Baisse de taux et construction résidentielle
Les observateurs s’entendent pour dire qu’une réduction de 25 points de base ne relancera pas l’industrie de la construction résidentielle. Il faudrait beaucoup plus que cela.
« Il faudra du temps aux réductions de taux d’intérêt pour relancer les projets en attente, et l’industrie canadienne doit relever une multitude de défis structurels. », affirmait Desjardins.

Baisse de taux et placements
Il faut s’attendre à ce que les taux sur les comptes d’épargne et ceux des CPG suivent la tendance à la baisse du taux directeur.
L’impact sur les portefeuilles d’investissement n’est pas grand car le Canada ne pèse pas beaucoup dans la balance. Une réduction de la FED aurait plus d’impact.

Conclusions
Cette baisse de taux, qui en laisse présager d’autres, apporte un vent de fraîcheur pour l’industrie et les consommateurs.
Toutefois, si tout le monde s’emballe et se met à emprunter pour voyager cet été, changer l’auto, moderniser la cuisine…, l’inflation remontera ainsi que le taux directeur. Heureusement, les études sur le comportement des consommateurs indique qu’ils ont tendance à payer leurs dettes plutôt qu’à dépenser.

Passez un très bel été

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

Sources : Banque du Canada, Journal Les Affaires, La Presse

REER, CELI, CELIAPP pour cette année ?

25 février 2024

Le 13 février 2024

Bonjour cher client, chère cliente,

REER, CELI ou CELIAPP

Nous sommes en pleine période des REER, ou devrions nous dire période des REER, CELI, CELIAPP. Il existe plusieurs différences entre ces trois régimes de placement. Nous allons tenter de vous les faire connaître de la façon la plus simple possible. Lequel ou lesquels de ces régimes conviennent mieux à ma situation? Nous allons aussi tenter de répondre à cette question.

Commençons par la plus simple!

Différences entre les trois régimes de placement.

Les limites des régimes

1.-      Limite d’âge.
Il faut avoir 18 ans pour cotiser à un CELI ou à un CELIAPP, alors qu’il n’y a pas d’âge minimum pour cotiser au REER.
Il n’y a pas de limite d’âge pour cotiser à un CELI, alors que pour le REER et le CELIAPP, c’est le 31 décembre de l’année civile où vous atteignez 71 ans.
En ce qui a trait aux cotisations au régime du conjoint, pour le REER, c’est le 31 décembre de l’année civile où son conjoint atteint 71 ans. Impossible de contribuer au CELI d’un conjoint ni à son CELIAPP.

2.-      Limite des cotisations.
REER : Pour l’année fiscale 2023, c’est le plus petit montant entre 18% du revenu gagné en 2022 (Facteur d’équivalence) et 30 780$ + les droits de cotisation non utilisés. Consultez l’avis de cotisation de 2022 pour connaître votre facteur d’équivalence ou FE.
CELI : En 2024, le maximum de cotisation se situe à 7 000$ + les droits de cotisation non utilisés de 2023 + les retraits effectués en 2023.
CELIAPP : En 2024, le maximum de cotisation se situe à 8 000$ + les droits de cotisation non utilisés de 2023.

3.-      Les droits de report
REER : Dès que le particulier a un « revenu ». Les droits sont accumulables et reportables indéfiniment sous réserve de l’âge maximum pour cotiser.
CELI : Débutent à 18 ans. Les droits sont accumulables et reportables indéfiniment.
CELIAP : Débutent dès l’ouverture du compte CELIAPP. Le maximum reportable se situe à 8 000$.

Les aspects fiscaux

1.- Les cotisations
Les cotisations au REER sont entièrement déductibles du revenu gagné, à condition de respecter les limites pour l’année de cotisation.
Les cotisations au CELI ne sont pas déductibles du revenu gagné.
Les cotisations au CELIAPP sont entièrement déductibles du revenu gagné à condition de respecter ses limites de l’année de cotisation.

2.- Les retraits
Les retraits d’un REER, capital et croissance sont entièrement imposables l’année du retrait et viennent s’ajouter au revenu gagné.
Les retraits d’un CELI ne sont jamais imposables, ni pour les sommes cotisées ni pour la croissance.
Les retraits d’un CELIAPP ne sont jamais imposables, ni pour les sommes cotisées ni pour la croissance.

De multiples autres différences

Nous avons tenté de répondre aux questions les plus souvent posées. 

Lequel de ces régimes me convient le mieux?
Nous allons tenter de répondre à la question le plus souvent posée : « Dois-je cotiser à mon REER ou à mon CELI? » Nous considérons que vous avez de l’espace pour cotiser dans les deux régimes. L’arrivée du CELIAPP devrait-elle changer votre stratégie?
Notre réponse s’inspire d’un article de Charles Poulin du journal Les Affaires.

D’entrée de jeu, M. Poulin nous le dit: « C’est du cas par cas »!
Il nous présente quelques lignes directrices qui émergent :

  • Si vous songez à devenir propriétaire dans un avenir moyen terme, maximisez votre CELIAPP. Le scénario le plus gagnant, ce sont les jeunes qui souhaitent acheter dans les 15 prochaines années et qui veulent commencer à cotiser.
  • Une personne qui n’a pas d’enfants qui iront aux études ou qui n’a pas de maison à acheter sera, encore, confrontée à l’éternel dilemme entre CELI et REER. Alors que le REER est pour la retraite le CELI sert surtout comme fonds d’urgence ou un gros projet.

Pour lire l’article au complet,  CLIQUEZ ICI.

N’oubliez jamais que notre rôle consiste à vous aider à choisir entre tous ces régimes, tout en tenant compte des différentes étapes de votre vie.

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

Que nous réserve 2024?

26 janvier 2024
Le 16 janvier 2024

Bonjour cher client, chère cliente,

Que nous réserve 2024?

Nous n’avons pas de boule de cristal! Nous ne pouvons pas faire des prévisions infaillibles. Mais nous pouvons vous colliger les opinions d’experts en matière d’économie.

Voici une variété d’opinions venant des quatre coins de la planète.

Prévisions pour le Québec
En ce matin du 21 décembre, Les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) indiquent que le PIB réel de la province a diminué de 0,2 % au troisième trimestre. Donc, nous sommes en récession technique. Plusieurs observateurs nuancent cette affirmation.
Benoit Valois-Nadeau et Alex Fontaine dans l’édition du 21 décembre du journal Le Devoir rapporte les paroles de M. Dalibor Stevanovic, professeur au Département des sciences économiques de l’UQAM. Il estime « plutôt faibles » les probabilités que le Québec soit en récession d’ici deux ans en raison de la vigueur du marché de l’emploi. Selon l’ISQ, le taux de chômage au Québec est passé de 3,9 % en janvier 2023 à 5,2 % en novembre, un taux qui demeure historiquement très bas. Le marché de l’emploi affiche encore plusieurs postes vacants et la croissance des salaires est très forte, selon le professeur Stevanovic. « Tant que les gens ne perdent pas leur emploi, c’est très difficile de parler d’une récession. »

La Banque du Canada serait-elle en voie d’accomplir « l’atterrissage en douceur » tant espéré, c’est-à-dire de réussir à réguler l’inflation en évitant une récession ? « Je pense que c’est en train de se faire », soutient M. Stevanovic.
« Le fait d’avoir deux trimestres négatifs consécutifs n’est pas un critère suffisant pour déclarer une récession », affirme Stephen Gordon, directeur du département des sciences économiques de l’Université Laval.
Rapporte Hélène Baril dans La Presse de ce matin.
Pouvons-nous regarder l’économie du Québec avec des lunettes roses?
Surtout pas! L’année 2024 s’annonce comme devant être supérieure à 2023.

Le Dow Jones atteint des sommets historiques à la mi-décembre, l’inflation semble jugulée chez nos voisins du Sud, le plein emploi est loin d’être atteint. Toutefois, la guerre en Ukraine fait toujours rage, la situation politique pourrait devenir très instable au USA si jamais Trump était élu et de façon générale l’économie mondiale demeure fragile.

La firme Raymond Chabot nous donne ces conseils pour l’année 2024.

  1. Réviser votre budget
  2. Diminuer vos dettes
  3. Repousser les dépenses non essentielles
  4. Constituez un coussin de sécurité
  5. Assurez-vous que votre ratio d’endettement ne dépasse pas 35 %
  6. Suivez les conseils de votre conseiller financier.

Prévisions pour le Canada
Débutons par un extrait du discours du gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, le 15 décembre dernier. « Les effets des augmentations de taux passées vont continuer à se faire sentir dans l’économie, ce qui va ralentir les dépenses et limiter la croissance et l’emploi, peut-on lire dans les remarques préparées par M. Macklem. Malheureusement, c’est ce qu’il faut faire pour bien freiner l’inflation. »
Cette faiblesse contribuerait à ramener l’inflation vers la cible, ajoute-t-il, ce qui permettrait d’ouvrir la porte à des discussions sur une réduction des taux.
Il prévient toutefois qu’il n’y a pas de garantie et que des obstacles pourraient se dresser en cours de route.

Qu’en pensent les économistes ?
Gérard Bérubé rapportait dans l’édition du 6 décembre dernier du journal Le Devoir : « La Banque du Canada maintient sa pause, mais la détérioration en accéléré de l’activité économique et de la santé financière des particuliers et ménages amène la question. À quand le recul des taux d’intérêt ?
Les prévisions des économistes recensées par l’agence Bloomberg parlent d’une réduction du taux directeur ciblant le début du repli au deuxième trimestre de 2024 avec un taux cible au jour le jour revenant à 3 % au deuxième trimestre de 2025.
Mais pour l’économiste David Rosenberg, il ne fait pas de doute que la Banque du Canada va devoir réduire ses taux d’intérêt plus vite et plus fortement que ce que le consensus prévoit pour faire face au choc du renouvellement hypothécaire, qui menace un cinquième du revenu disponible canadien.

Qu’en pensent les consommateurs ?
Gérald Fillion affirmait sur les ondes de Radio-Canada, le 2 décembre dernier : « La consommation stagne depuis deux trimestres, ce qui pourrait affaiblir davantage l’économie. Selon Desjardins, la consommation réelle par habitant a reculé de 1 % depuis un an.
Les Canadiens épargnent davantage, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais c’est un signe d’inquiétude et d’incertitude. Le taux d’épargne est passé de 4,7 % au 2e trimestre à 5,1 % au 3e trimestre de 2023. Autrement dit, les ménages ont épargné 5,1 % de leur revenu disponible au cours du trimestre. La moyenne était de 2,4 % entre 2015 et 2019.
D’ailleurs, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board du Canada est plus bas actuellement qu’au début de la pandémie et que durant la crise financière de 2008-2009. Surtout, sachant qu’une hausse de taux peut mettre jusqu’à huit trimestres avant de faire pleinement effet, les majorations annoncées depuis mars 2022 n’ont donc pas encore eu leur plein effet sur la consommation au Canada.

Traversons la frontière

Débutons par le Wall Street Journal
Dans son édition du 14 décembre, le journal nous rappelait les deux mandats de la FED (Federal Reserve) : dompter l’inflation et maximiser l’emploi. Greg Ip prédit qu’en 2024 la FED cessera de concentrer son activité sur l’inflation pour s’occuper aussi de l’emploi. Et m. Ip insiste pour dire que la Fed restera vigilante en ce qui concerne l’inflation.

The Economist
Dans une récente édition du journal The Economist, Henry Curr écrivait ceci :
« Depuis un certain temps, l’économie mondiale semble défier la gravité. Malgré le resserrement de la politique monétaire le plus rapide depuis les années 1980, la croissance économique américaine s’est probablement accélérée en 2023. L’Europe s’est pour l’essentiel sevrée du gaz russe sans catastrophe économique. L’inflation mondiale a diminué sans forte poussée du chômage, en partie parce que les marchés du travail se sont jusqu’à présent refroidis principalement par la suppression des postes vacants et non des emplois eux-mêmes. Alors que l’année se termine, les optimistes qui prédisaient un « atterrissage en douceur » remportent des tours de victoire.

Dans le reste de son article, il invite les lecteurs à la prudence car l’économie mondiale et certainement l’économie américaine demeurent fragiles.

La Réserve fédérale américaine
Lors de son allocution du 13 décembre dernier sur le parquet de Wall Street, le président de la FED se disait satisfait de la situation de l’emploi, mais voulait surveiller de près l’évolution de l’inflation. Les observateurs économiques s’entendent pour dire qu’il pourrait y avoir deux ou trois baisses de taux en 2024.

Traversons l’Atlantique
Voici ce qu’écrivait la Commission européenne en novembre dernier : « À l’horizon 2024, nous prévoyons une légère reprise de la croissance, à mesure que l’inflation se ralentira, avec un marché du travail qui restera solide », a-t-il ajouté, tout en soulignant la fragilité de toute prévision dans le contexte de tensions géopolitiques mondiales. Le conflit en cours au Proche-Orient a eu jusqu’à présent un impact économique limité en dehors de la région, mais les tensions géopolitiques accrues ont encore augmenté le risque de perspectives encore assombries.
Le 13 octobre dernier, Alfred Kammer écrivait sur le Blogue du FMI (Fonds monétaire international) : » Le resserrement des politiques monétaires commence à porter ses fruits. Des méthodes différentes seraient plus coûteuses. »
D’après nos projections, l’inflation devrait retourner au niveau visé au cours de l’année 2025. Auparavant, la croissance des salaires nominaux s’accélérera, ce qui compensera en partie les pertes de revenu réel pour les salariés.
L’heure des baisses des taux d’intérêt finira par arriver. Lorsque tel sera le cas, il sera préférable de ne pas revenir sur ces baisses par la suite. Le moment n’est pas encore venu. L’urgence n’exclut pas la patience.

N’oublions pas la Chine!
Rapport de la Banque Mondiale en date du 7 décembre. « L’économie chinoise ralentira l’année prochaine, avec une croissance annuelle tombant à 4,5 % contre 5,2 % cette année, malgré une reprise récente stimulée par des investissements dans les usines et la construction et par la demande de services, a prédit la Banque mondiale dans ce rapport »
Dans La Presse du 14 décembre, on rapporte les observations d’Élaine KURTENBACH de la Presse associée qui commente le rapport de la Banque Mondiale
Le rapport indique que la reprise de la deuxième économie mondiale après les revers causés par la pandémie de COVID-19, entre autres chocs, reste « fragile », en raison de la faiblesse du secteur immobilier et de la demande mondiale pour les exportations chinoises, des niveaux d’endettement élevés et de la confiance vacillante des consommateurs.
L’estimation selon laquelle la croissance se situerait autour de 5 % cette année, puis chuterait dans les mois à venir, est conforme aux autres prévisions. Selon la Banque mondiale, la croissance devrait encore ralentir en 2025, passant de 4,5 % l’année prochaine à 4,3 %.
La plupart des emplois créés au cours de la reprise en Chine sont des emplois peu qualifiés dans le secteur des services et faiblement rémunérés. Les Chinois sont également prudents en raison de la fragilité des filets de sécurité sociale et du vieillissement rapide de la population, qui fait peser sur les jeunes générations la charge de subvenir aux besoins des aînés.

Nos observations et conclusions
Comme vous avez pu le constater, les observateurs sont d’un optimisme prudent pour 2024. Optimistes parce que les signes vitaux de l’économie sont au jaune, en train de virer au vert. Prudents parce qu’il y a trop d’instabilité politique dans le monde et ces indicateurs pourraient tourner au rouge rapidement.

En 2024, nous nous engageons à demeurer très vigilants et à vous informer des développements économiques qui pourraient affecter votre sécurité financière.

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

Sources : Journal Le Devoir, Journal La Presse, Radio-Canada, Wall Street Journal, The Economist, Federal Reserve, ABC News, Commission Européenne, FMI, Banque Mondiale

Lien entre taux directeur et inflation

12 novembre 2023
Le 1er novembre 2023,

Bonjour cher client, chère cliente,

Les hausses de taux d’intérêt tardent à juguler l’inflation

En ce dimanche matin pluvieux, tout en prenant un bon café, nous allons tenter de répondre à cette question qui se retrouve sur toutes les lèvres.

Politique monétaire
Commençons par un bref exposé théorique avant de donner un exemple concret qui devrait, nous l’espérons, vous éclairer. La politique monétaire de la Banque du Canada pourrait se définir ainsi : « La politique monétaire vise à préserver la valeur de la monnaie en maintenant l’inflation à un niveau bas, stable et prévisible. »

Regardons ce premier tableau.


Ça prend jusqu’à 8 trimestres avant d’atteindre l’effet maximum d’une hausse des taux d’intérêt. Pourquoi ? Notre exemple adressera cette question.


Ce deuxième tableau illustre que ce n’est qu’à la fin de 2026 nous aurons tous renouvelés nos prêts à des taux beaucoup plus élevés. Et plus particulièrement nos prêts hypothécaires.

Exemple concret
Prenons une famille typique, propriétaire à 25% de son bungalow, fin trentaine, début quarantaine, qui dépense 2 000$ par mois en nourriture et 1 800$ par mois pour une hypothèque de 400 000$ à taux fixe de 2,5%, amortie sur 25 ans. L’hypothèque doit être renouvelée à la mi-août 2024. Le 15 août 2024, cette famille dépensera 2 100$ pour son épicerie et 2 800 en paiement d’hypothèque, soit une augmentation de 1 000$. Imaginez-vous une famille ayant une hypothèque de 800 000$.

Cette famille devra réduire son budget de 1 000$ par mois. Moins de sorties au restaurant, on use les vêtements, peu ou pas de vacances, on prolonge la vie de l’auto, annule Netflix, on use les meubles…

Parlez-en à vos proches qui ont des taux d’hypothèque à taux variable!

Multipliez cette situation par mille familles et vous causerez du chômage à la grandeur du Québec. Ce chômage en entraînera encore plus. Il y aura finalement une pression à la baisse sur les prix.

Tant et aussi longtemps que tous les emprunteurs, hypothécaires ou autres, n’auront pas renouvelé dans un nouveau régime de taux, l’inflation n’atteindra pas la fourchette idéale du 2% à 3%.

Risque de récession
Selon la définition la plus courante, il y a récession lorsque le produit intérieur brut (PIB) recule pendant deux trimestres consécutifs. Le PIB mesure la valeur de tous les biens et services qu’un pays produit et vend sur une période donnée. Pensez à la nourriture que vous achetez, au travail que vous effectuez, ou au moment où vous allez chez le coiffeur, commandez un repas ou prenez des vacances. Ou bien, imaginez les équipements achetés par une société, le personnel qu’elle embauche et ce qu’elle vend : toutes ces choses et plus encore font partie du PIB.

En effet, si les interventions de la Banque centrale sont trop vigoureuses en tentant de juguler l’inflation, on peut produire une récession. En fait, en augmentant les taux d’intérêt de façon trop forte, on diminue l’intérêt des consommateurs à dépenser et celui des entreprises à investir dans leur développement.

La Banque du Canada doit savoir doser

Qu’en pensent les experts ?

Il n’y a pas d’atterrissage en douceur !

Voici l’opinion d’un analyste chez Desjardins gestion de patrimoine.

Le tableau représente les prévisions de croissance du PIB du Canada selon Statistique Canada

q/q ( voir graphique) veut dire : trimestre par trimestre
saar (voir graphique) veut dire : taux ajusté pour diminuer l’impact des variations saisonnières

Conclusion
Tout le monde voudrait sortir d’une période inflationniste en douceur! Mais c’est utopique. On ne peut ralentir une économie sans qu’elle ne se mette à reculer à un moment ou l’autre. Le mieux qu’on puisse faire, c’est de minimiser la période et l’intensité du recul.

Selon la majorité des experts, c’est ce qui va se produire en 2024.

Je vous invite à lire cet article sur les probabilités de récession aux USA et au Canada paru dans La Presse du 26 octobre.   CLIQUEZ ICI

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

Sommes-nous sortis de l’auberge, économiquement parlant ?

15 septembre 2023

Le 7 septembre 2023,

Bonjour cher client, chère cliente,

La situation économique ne s’est pas comportée comme les spécialistes l’avaient anticipée au cours des six ou sept derniers mois. Examinons quelques statistiques.

Statistique 1er janvier 2023 31 juillet 2023
Dow Jones 33,147 35,559
S&P 500  3,824 4,589
Inflation 5,9% 3,3%
Taux directeur Canada 4,5% 5,0%
Taux directeur É.-U. 4,75% 5,5%
Chômage Canada 5% 5,5%
P.I.B. Canada +3,1 taux annualisé  1er trimestre. En hausse À venir

Quand on jette un coup d’œil rapide à ce tableau, facile de conclure que l’économie mondiale ne se porte pas trop mal. Elle se porte beaucoup mieux qu’en 2022. Regardons-y de plus près.

Les États-Unis
La menace d’une récession aux États-Unis est-elle en train de s’écarter ? Au premier trimestre de l’année 2023, la croissance du PIB américain a atteint 2% en rythme annualisé, selon le département du Commerce. Publié le jeudi 29 juin, ce chiffre témoigne d’une très forte progression.

M. Jerome Powell, le patron de la Fed, croit que les États-Unis échapperont à la récession, Warren Buffett en est moins certain. La prévision est d’autant plus complexe à faire que les signaux se contredisent. On observe un ralentissement des marchés immobilier et manufacturier, mais celui du travail reste énergique. La diminution de la demande de biens pourrait être en partie contrebalancée par les services.

Selon le Bureau américain des statistiques du travail, l’indice des prix à la consommation pour tous les consommateurs urbains a augmenté de 3,2 % de juillet 2022 à juillet 2023, contre une augmentation de 8,5 % pour l’année terminée en juillet 2022.

Canada
La section Économie de La Presse du 31 mai titrait : « L’économie canadienne plus vigoureuse que prévu au premier trimestre ». Le rapport économique trimestriel de Deloite en juin 2023 titrait : « Après une année de volatilité, l’économie canadienne s’est montrée étonnamment résiliente, tandis que la forte croissance de la population, le resserrement du marché du travail, les prix élevés des marchandises et l’effet décalé de la hausse des taux d’intérêt ont tous contribué à soutenir la croissance. Si cela a préparé le terrain pour un contexte économique relativement calme à l’approche de l’été, des signes de ralentissement de la croissance se manifestent sur plusieurs fronts. » *

Dans son édition du 1er juin, BNN Bloomberg écrivait : « Maintenant presque à mi-chemin de 2023, les prédictions des économistes concernant une récession ne se sont pas encore matérialisées, car les données continuent de brosser le tableau d’une économie canadienne résiliente, malgré la pression d’une inflation élevée et de fortes hausses des taux d’intérêt.

Europe
Le journal Le Figaro du 14 avril dernier titrait : « Faible croissance, mais pas de récession en Europe en 2023, estime le FMI (Fonds monétaire international) ».

Monde
Selon un rapport du département d’économie et d’affaires sociales des Nations Unies publié le 16 mai dernier: « L’économie mondiale est confrontée au risque d’une période prolongée de faible croissance, car les effets persistants de la pandémie de COVID-19, l’impact de plus en plus grave du changement climatique et les défis structurels macroéconomiques restent sans réponse. »

Évolution du comportement des consommateurs
Le plus récent sondage de Price Waterhouse de juin 2023 révélait : « Notre plus récent sondage éclair Consumer Insights à l’échelle mondiale montre que les consommateurs canadiens sont des équilibristes. D’un côté, plus de neuf consommateurs sur dix (91 %) estiment que leurs achats en ligne s’accroîtront ou demeureront inchangés au cours des prochains mois, tandis qu’un pourcentage similaire (83 %) pense la même chose des achats en magasin.

Toutefois, nous constatons également que les priorités de consommation au Canada changent et que les projets de dépenses sont prudents. Collectivement, les consommateurs ne s’attendent qu’à une légère hausse de leurs dépenses dans la plupart des catégories de produits discrétionnaires. »**

Perspective d’Export Développement Canada : « Après avoir orchestré pendant deux ans un solide rebond au sortir de la pandémie, voilà que l’économie mondiale connaît une baisse de régime. Il n’y aura certes pas un retour aux creux observés lors de la crise de la COVID-19, mais nous nous attendons à ce que l’activité traverse un passage à vide au cours des 12 prochains mois, avant de se stabiliser plus tard en 2024. Les risques de dégradation planent toujours, alors que les décideurs tentent de gérer habilement les risques et de nous tirer d’affaire. » 29 juin 2023 ***.

Conclusion
De façon générale les experts en économie ont quelque peu changé leur message depuis six mois. De : « Nous ne sommes pas sortis de l’auberge, lire sorti d’une économie tumultueuse, ils utilisent un vocabulaire moins pessimiste.

De « généralement nuageux avec risques d’une averse forte, on parle plutôt de ciel ensoleillé avec périodes nuageuses et risque de quelques averses localisées. »

On devrait assister à une dernière hausse du taux directeur (averse isolée), l’inflation se stabilise et le P.I.B. reprend sa croissance (ciel ensoleillé), ralentissement dans les secteurs de l’immobilier et du manufacturier (nuages).

En un mot : les perspectives économiques pour 2024 s’annoncent excellentes malgré un solide ralentissement en Chine. Toutefois, il ne faudrait pas que les consommateurs manquent de prudence et se remettent à dépenser massivement.

Derrière heure
Dans son discours annuel à Jackson Hole dans le Wyoming, le chef de FED, M. Jerome Powell affirmait : « « Même si l’inflation a baissé par rapport à son pic – une évolution bienvenue – elle reste trop élevée ». « Nous sommes prêts à augmenter encore les taux si cela est approprié, et avons l’intention de maintenir notre politique à un niveau restrictif jusqu’à ce que nous soyons convaincus que l’inflation baisse durablement vers notre objectif. »

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

*Deloite, Perspectives économiques | Juin 2023
** Price Waterhouse, Sondage éclair Consumer Insights de juin 2023 réalisé auprès des consommateurs canadiens.
*** Export développement Canada, Perspectives économiques mondiales, 29 juin 2023.

L’assurance, ce concept méconnu!

5 juin 2023

Le 26 mai 2023,

Bonjour cher client, chère cliente,

L’assurance, ce concept méconnu!
Connaissez-vous la valeur de la vie humaine ? Regardez le petit tableau qui suit. Il suppose que vous commencez à travailler à 25 ans, que vous prenez votre retraite à 65 ans et que vous bénéficierez d’une augmentation de salaire annuel de 3%.
Salaire annuel    Salaire total à vie
60,000 $              4,1 Millions
65 000$               4,9 Millions
75 000$               5,6 MillionsImpressionnant n’est-ce pas ? Voulez-vous protéger les besoins de votre famille ou votre valeur? Comme on dit souvent : « Think out of the Box » ou changer le contexte de votre réflexion.

Sortons maintenant du contexte traditionnel. Une assurance vie c’est plus qu’une assurance sur la vie.

Ça sert à quoi une assurance vie?
Annie Boivin dans Finance Investissement écrivait : « Lorsqu’une personne assurée souhaite accéder aux fonds accumulés dans une police, il est possible, selon le produit, de faire un rachat des fonds, une avance sur police ou de céder la police en garantie d’un emprunt. »

« Si elle est bien structurée, l’utilisation d’emprunts avec une police d’assurance vie en garantie collatérale peut permettre la multiplication des avantages fiscaux tels que la déductibilité du coût net d’assurance pure de l’assurance vie et la déductibilité des intérêts liés à l’emprunt selon l’utilisation des fonds, tout en offrant une protection d’assurance. »

Ne cherchez pas cela sur les sites d’assurance en ligne!

Vous pensez partir en affaires
Vous et deux de vos copains avez la jeune trentaine. Tannés de travailler pour un boss, vous envisagez lancer votre propre entreprise. Un est un représentant émérite, vous, un gestionnaire aguerri et le troisième, un expert en production. « Le trio du tonnerre »!

Vous investissez une grande partie de vos économies, louez un local et achetez le matériel de production nécessaire. Vous procédez à l’incorporation de votre projet et vous vous dotez d’une convention entre actionnaires standard.

Vous connaissez un départ fulgurant et en 5 ans la valeur de votre entreprise a plus que triplé. Vous achetez de nouvelles maisons, des chalets, de nouvelles autos…La belle vie, fruit de votre travail inlassable.

Et sans crier gare, votre associé représentant meurt dans un accident d’auto. Comme un malheur n’arrive jamais seul, non seulement vous perdez votre représentant, mais vous réalisez que votre convention entre actionnaires stipule qu’au décès d’un associé, on doit racheter ses actions à leur juste valeur marchande et verser cette somme à la succession.  « Adieu veaux, vaches, cochons. »

Pourtant, une visite chez votre conseiller financier aurait pu limiter les dégâts financiers.

Une partie de golf très couteuse
Avec trois de vos copains, vous traversez la frontière américaine pour aller jouer une partie de golf à Burlington dans le Vermont. Vous êtes victimes d’un malaise sur le troisième trou. On vous transporte à l’hôpital : opération d’urgence, séjour de deux semaines, réhabilitation. Facture dans les six chiffres.

Saviez-vous qu’il existe des produits d’assurance qui vous couvrent lors de vos excursions hors frontière à longueur d’année pour moins d’un dollar par jour?

Aujourd’hui, l’assurance ne se limite pas à couvrir votre vie et votre salaire. « Think out of the Box ». Elle se moule à nos styles de vie. Plus je vous connais, plus je pourrai identifier les risques que vous courrez. Et surtout vous présenter des solutions adaptées.

Ne serait-il pas temps qu’on révise votre portefeuille d’assurances?

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

Source: https://www.finance-investissement.com/edition-papier/planification-fiscale/emprunter-en-donnant-en-garantie-une-assurance-vie/

REER ou CELI

2 février 2023
Le 19 janvier 2023,

Bonjour cher client, chère cliente,

Dans quel véhicule investir ses économies?

CELI ou REER, cette question est toujours d’actualité.  « Vaut-il mieux investir dans un CELI ou continuer de faire croître son REER ? » La réponse n’est pas simple. Mais voici quelques éléments de réflexion.

Qu’est-ce qu’un CELI ?
Le CELI est un compte d’épargne dans lequel les Canadiens peuvent déposer de l’argent et le voir fructifier à l’abri de l’impôt. Le montant maximal que vous pouvez cotiser à votre CELI en 2023 est de $6 500 $. Si vous n’avez jamais cotisé à un CELI, pour l’année fiscale 2023, vous avez droit à 88 000 $. Seuls les particuliers peuvent ouvrir des comptes CELI. Ils doivent être âgés de 18 ans ou plus, détenir un numéro d’assurance sociale et résider au Canada. Vous pouvez déposer dans votre CELI une diversité d’items : de l’argent, des fonds communs de placement, des actions cotées à une bourse de valeurs désignée, des certificats de placement garanti ou des obligations. Vous pouvez détenir autant de CELI que vous désirez. Toutefois, le total de vos cotisations dans tous vos CELI ne doit pas dépasser votre droit de cotisation.

Avantages pour les aînés
Ni le revenu gagné dans un CELI ni les montants qui en sont retirés ne touchent l’admissibilité aux prestations et aux crédits fédéraux fondés sur le revenu, comme les prestations de la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et le crédit pour la taxe sur les produits et services.

Quand faut-il privilégier le REER?
Si votre taux d’imposition marginal à la retraite sera moins élevé que lorsque vous travailliez, le REER est à privilégier et vice versa.
Le maximum que vous pouvez cotiser à votre REER pour l’année fiscale 2022 est 18% de votre revenu de 2022 soumis à un maximum de 29 210 $. En 2023, ce montant sera de 30 780 $.

L’important à retenir : les retraits du REER, à votre retraite, s’ajoutent au montant qui sert à calculer la récupération de la pension de la sécurité de la vieillesse et le supplément de revenus garantis, ceux du CELI, NON. En d’autres mots, il est avantageux de bien planifier l’équilibre entre ses REER et son CELI pour éviter d’être pénalisé à la retraite. Le plafond de revenus avant de voir sa PSV diminuée est de 86 912$ pour la période juillet 2022 à juin 2023.

Tableau comparatif

Comparaison  REER  — CELI REER CELI
Cotisations sont déductibles de l’impôt Oui Non
Dépôts et croissance imposables au retrait Oui Non
Report des déductions inutilisées est permis Oui Oui
Il y a une limite d’âge pour cotiser 71 Non
Retraits en tout temps Oui Oui

N’hésitez surtout pas à communiquer avec moi pour bien choisir votre véhicule d’investissement. Mon rôle consiste à vous aider à bien planifier l’utilisation des divers véhicules d’accumulation en vue de votre retraite.

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.
MEMBRE DE :