Les principaux indices boursiers tirent leur épingle du jeu

Le 3 juillet 2025,

Bonjour chères clientes et chers clients,

Les principaux indices boursiers tirent leur épingle du jeu

 

Si, depuis janvier dernier, n’avez pas résisté à la tentation de regarder vos placements tous les jours, vous avez vécu des émotions en dents de scie.
Cependant, si vous avez suivi notre conseil de ne regarder que tous les six mois, vous avez navigué sur un long fleuve tranquille.
Cet article adresse prioritairement le comportement de vos placements, car c’est notre rôle d’assurer la croissance et la protection de votre patrimoine. En effet, il n’y a habituellement pas de relation directe entre les fluctuations du marché boursier et celles de l’économie.

Raisons d’avoir le sourire
Analysons la progression de certains indices qui affectent la croissance de vos actifs en bourse.

Le S&P/TSX  (Canada)
L’indice boursier S&P/TSX a été créé en 1977. Il mesure la performance des sociétés canadiennes cotées en bourse. Il est l’indicateur principal de la Bourse de Toronto et permet de suivre l’activité du marché boursier canadien.
Le 31 décembre 2024, le TSX clôturait à 24,727.90. Le 30 mai courant, à 26,175.05. Soit une progression de 6%. Ce qui ne veut pas dire que chaque titre canadien a crû de 6% au cours des 5 derniers mois, mais que, globalement les titres canadiens ont connu une croissance de 6%.
Pour avoir une moyenne de 6%. Il faut que certains titres aient cru de plus que 6% et d’autre moins.

Le S&P 500 (États-Unis)
L’indice phare américain stagne depuis le 31 décembre dernier. Mais si on regarde entre le 31 mai 2024 et le 31 mai 2025, sa croissance fut de 12%.

Les experts nous rappelleraient que les indices boursiers ne reflètent pas nécessairement l’état de l’économie.
Prises de profit, réactions émotives spontanées et stratégies des gestionnaires influencent davantage les bourses à court, moyen et long terme que les évènements géopolitiques. Il y a une limite à cette affirmation comme en témoignerait M. Musk!
Cela dit, regardons maintenant certains facteurs géopolitiques.

L’économie canadienne, éléments positifs
Le P.I.B. (Produit intérieur brut) représente la somme de tous les biens et services produits, dans notre cas au Canada, au cours d’une période.
Pour le dernier trimestre de 2024, sa croissance fut de 2,1% sur une base annualisée. Pour le premier trimestre, sa croissance fut de 2,2%.

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Commerce interprovincial
Radio-Canada Info, publiait le 10 avril dernier un reportage intitulé « Commerce interprovincial : une solution réellement viable face aux tarifs douaniers? » Il tente de nous faire comprendre qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.  Le 2 juin dernier, M. Carney réunissait les premiers ministres provinciaux à Saskatoon pour discuter de grands projets.
Aux États-Unis, il n’y a aucune restriction sur la circulation des biens et services entre les 50 États. Au Canada, on devra travailler très fort pour arriver à une situation similaire à celle au sud de la frontière. Il faut, en toute honnêteté, la velléité des provinces à faire des progrès concrets à ce chapitre.

Raisons de se garder une petite gêne.
Récession! Le mot que tout le monde craint. Ne faisons pas l’autruche et regardons de plus proche.
Une récession est une période de ralentissement économique caractérisée par une baisse du produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs. Elle se manifeste par une diminution des dépenses de consommation, des investissements et de l’emploi, ainsi qu’une hausse du chômage.

Dépenses des ménages
Les résultats de l’enquête de la Banque du Canada sur les attentes des consommateurs canadiens pour le premier trimestre 2025 démontrent entre autres que :
Dans l’ensemble, l’escalade du conflit commercial avec les États-Unis plombe la confiance des consommateurs.
La confiance à l’égard du marché du travail s’est considérablement affaiblie. De nombreux consommateurs – surtout ceux qui travaillent dans des secteurs dépendant fortement des échanges commerciaux – craignant de perdre leur emploi. Dans ce contexte, les répondants sont également devenus plus pessimistes quant à leur santé financière.
Voici un graphique sur les attentes relatives au revenu et aux dépenses des ménages
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Constat : les consommateurs demeurent inquiets.

Chômage et création d’emplois
L’économie canadienne a ajouté 7400 emplois en avril, ce qui n’a pas été suffisant pour empêcher le taux de chômage d’augmenter pour un deuxième mois consécutif.
Selon Statistique Canada, le taux de chômage s’est établi à 6,9 % en avril, soit son plus haut niveau depuis novembre dernier.
Avant la divulgation des données de Statistique Canada, un sondage auprès d’économistes avait révélé qu’ils s’attendaient à une création nette de 2500 emplois en avril et à une légère hausse du taux de chômage à 6,8 %.
Constat : la situation de l’emploi au Canada demeure critique

Les Investissements
Radio-Canada Info rapportait dans un reportage en date du 29 mai que le premier ministre Mark Carney serait prêt à assouplir certains critères, y compris environnementaux, pour accélérer la réalisation de projets d’infrastructures considérés comme étant « d’intérêt national ».
Cet interview semble vouloir donner un sens à sa notion économiste du déficit : dépenses vs investissements.
Parmi les types de projets d’envergure nationale cités dans ce texte figurent des mines, des installations nucléaires et des ports, entre autres. Il n’y a pas mention de projets d’oléoducs, réclamés notamment par les provinces de l’Ouest, Alberta en tête, mais le premier ministre a déjà affirmé qu’il était ouvert à l’idée de développer l’exploitation à la fois d’énergies propres et d’énergies conventionnelles, sans mentionner directement le pétrole ou le gaz.
Constat : La volonté de créer des projets structurants favorisant les investissements semble sérieusement dans la mire du gouvernement fédéral. « Les bottines vont-elles suivre les babines » comme on dit souvent ?

Conclusion : De tels investissements créeraient des emplois. Création d’emplois signifient augmentation de la consommation, de la production de biens et services et du P.I.B.

Nous vous avons présenté cette analyse pour deux raisons :
1.-       Oubliez vos placements, ils vont bien et sont entre bonnes mains. Passez un été la tête en paix à ce niveau.
2.-       Notre économie, quoique fragile à certains niveaux, se comporte bien et les gouvernements fédéral et provinciaux semblent vouloir favoriser la croissance de toutes les provinces.

Jovialiste comme perception? À vous de juger.

Vous avez des commentaires, partagez-les avec nous.

Passez un bel été.

Dernière heure : selon le Conference Board du Canada, La guerre commerciale des États-Unis représente un gain potentiel de 8,8 milliards de dollars pour le tourisme canadien.

Éric Ste-Marie, Président
Services financiers SFSM Inc.

Source : TMX.com, Journal Les Affaires, Statistiques Canada, La Presse, Banque du Canada, Radio-Canada

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